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Face au racket et à la répression, tous et toutes solidaires avec le peuple grec !

La réunion régionale du 5 mai dernier où se sont retrouvées à Montpellier les diverses composantes de la liste « A gauche maintenant ! », qui a fait campagne unitaire lors des dernières élections régionales, a décidé de maintenir une structure de coordination, d’initiatives et de débats.

Entre autres choses (dont nous rendrons compte ultérieurement sur notre site), elle a décidé une prise de position commune sur la question de la Grèce. Une question qui nous concerne directement : la France participe activement, aux côtés des autres requins capitalistes, à l’austérité imposée aux classes ouvrière et populaire grecques, une austérité qui menace l’ensemble des peuples auxquels le capitalisme veut faire payer au prix fort sa propre crise.

Nous reproduisons ci-dessous la déclaration commune publiée à l’issue de cette réunion.


Face au racket et à la répression, tous et toutes solidaires avec le peuple grec !

Ce n’est pas un « plan de sauvetage » mais d’asphyxie politique et économique de la Grèce que lancent l’Union Européenne et le FMI. Un plan d’austérité sans précédent, un racket qui épargne les profits et les marchés financiers mais s’attaque aux services publics, aux salaires…

Pour Strauss-Kahn, Sarkozy, Merkel et leurs sbires, les dépenses grecques doivent diminuer, mais pas n’importe lesquelles : casse du système de retraites grecques, baisse du salaire des fonctionnaires, dans le privé les licenciements sont facilités, instauration d’un CPE à la grecque…

Pour eux, des recettes doivent être trouvé, mais pas n’importe où, non pas en taxant les marchés financiers mais en privatisant les services publics des transports, de l’énergie. Une mesure emblématique, l’impôt le plus injuste, la TVA sera augmenté alors qu’à coté les profits sont épargnés !

Quant au gouvernement Papandréou il ne se contente pas de jouer les bons élèves de l’UE/FMI en faisant payer la crise au peuple grec. Lorsque les travailleurs grecs manifestent massivement leur opposition à ces plans de racket, comme lors de la grève générale d’hier, c’est par une répression violente qu’il répond.

Pour nous la situation est inacceptable !

Nous nous opposons au racket que la France, l’UE, le FMI veulent imposer au peuple grec. Nous condamnons la répression policière que subissent nos camarades grecs. Et nous continuons à apporter notre total soutien aux travailleurs grecs comme nous l’avions fait hier lors de la grève générale. Ce n’est pas aux peuples à payer la crise, une autre Europe est possible !

NPA , Parti de Gauche , PCF , Gauche Unitaire, Fédération, Alternatif, Objecteur de croissance, de la région Languedoc Roussillon.


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