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Logement : Manifestation samedi 12 mars à Perpignan

Nous reproduisons ci-dessous l’appel à manifester samedi 12 mars à Perpignan pour l’arrêt des expulsions, pour la production massive de logements sociaux et contre le logement cher.

Le SOS-Chibanis participera également à cette manifestation. Les Chibanis (retraités maghrébins), persécutés par l’administration française aux ordres du gouvernement raciste, sont également concernés par la question du logement : suppression de l’APL, menace d’expulsion, etc.

Départ à 14h de l’Ecole Jeanne-Hachette (rebaptisée depuis « Ecole du Jasmin », rue Vieilledent, à côté de la Casa Musicale). Cette école maternelle, désaffectée, a été réquisitionnée à l’initiative de l’association « Bouge-Toit » depuis début février pour y loger quatre familles.

Cet appel est lancé par « Bouge-Toit » et soutenu par les organisations suivantes : ASTI, UD-CGT, Cimade, CNT, Confédération syndicale des familles, Europe Ecologie/ Les Verts, Front de gauche, FSU, Les Inclassables de Prades, LDH, NPA, PCF, Repaires, RESF, Solidaires, SUD-Education


Pour l’arrêt des expulsions, la production massive de logements sociaux et contre le logement cher

APPEL CITOYEN !

Cette année encore, le 15 mars sonne la fin de la trêve hivernale, la reprise des expulsions sans relogement, expulsions qui sont en hausse de 50% depuis 2002…

Les locataires et les accédant-e-s modestes sont accablé-e-s par la flambée des prix.

La production de logements sociaux reste à un niveau très faible, sans compter les démolitions et ventes imposées par le gouvernement. La marchandisation des logements sociaux est en cours et le statut des locataires HLM est désormais menacé.

La loi Boutin a divisé par trois les délais d’expulsion.

La loi Hortefeux, (LOPPSI2) permet au Préfet d’expulser en 48 heures les occupant-e-s d’habitat « hors norme », sans l’avis du juge, et de détruire leurs habitations. Environ 200 000 personnes sont concernées. Même les ménages reconnus prioritaires par la loi DALO (Droit Au Logement Opposable) sont mis à la rue, alors que les Préfets doivent les loger.

Nous attendons du Conseil Général et de tous les élus locaux (Maires et Président de la communauté d’agglo) qu’ils mettent tous les logements disponibles des HLM départementaux à la disposition des sans logis ou mal-logés, sans obligation de ressources.

Nous attendons du Préfet des P.O. qu’il use de son droit de réquisition sur quelques-uns des 4 000 logements vacants sur Perpignan et que des opérations de réhabilitation soient engagées.

Ils peuvent apporter ainsi un début de réponse au problème du logement social, crucial dans notre département.


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