A l’approche des élections municipales, la mairie de Perpignan vient de faire raser un bidonville de Rroms. Sans se préoccuper un seul instant de ce que vont devenir, en plein hiver, les dizaines de Rroms expulsés de leur misérable campement de fortune. Ce sont des familles, déjà victimes des campagnes racistes des gouvernements UMP et PS, qui vont à nouveau être condamnées à l’errance, sans accompagnement, sans suivi social, sans scolarisation des enfants.
Un camp de Roms rasé
La table encore dressée laisse imaginer un départ précipité des occupants. PHOTO/Photos Michel Clementz
Pour le NPA, la seule solution passe par un plan d’urgence qui leur garantisse des droits élémentaires : logement décent, respect de la liberté de circulation et du droit au travail comme n’importe quel ressortissant de l’Union européenne, scolarisation des enfants, gratuité des soins, démarche effective d’insertion, au travers de structures à dimension raisonnable et réparties sur tout le territoire.
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