Licencié d’ASF en 2003 puis condamné en 2009 pour sa participation à une action syndicale (20000 € d’amende et trois mois de prison avec sursis), Philippe Galano est à nouveau harcelé par la « justice » bourgeoise : en mars dernier, des gendarmes se sont présentés au petit matin à son domicile pour effectuer un test d’ADN ! Test auquel il a légitimement refusé de se soumettre. A ce titre, il risque d’un à deux ans de prison ferme et de 18000 à 30000 € d’amende…
La bourgeoisie et son gouvernement de droite ont besoin pour faire passer leur politique « néolibérale », qui vise à nous faire payer au prix fort la crise du capitalisme, de nous museler en renforçant les lois et mesures liberticides et sécuritaires, en aggravant la répression contre les militants syndicaux, politiques et associatifs qui s’opposent à cette politique de réaction sociale tous azimuts.
Le NPA réaffirme son total soutien à Philippe Galano, s’associe pleinement à toute action en sa défense et appelle à signer et faire signer la pétition reproduite ci-dessous qui peut être signée en ligne en cliquant sur : http://www.66.pcf.fr/La-democratie-est-en-danger.html
Une attaque contre un est une attaque contre tous ! Stop à la répression antisyndicale ! Non à la criminalisation de l’action syndicale et politique ! Défense des droits et libertés démocratiques !
Signez la pétition en soutien aux victimes des lois liberticides et sécuritaires
Remise en cause des acquis sociaux, casse des services publics, destruction du système des retraites par répartition, suppressions massives d’emploi… la liste est longue des ravages d’une politique ultra libérale qui s’accélère depuis l’élection de N.Sarkozy. Mais ces choix politiques s’accompagnent d’une offensive moins visible et beaucoup plus sournoise destinée à empêcher toute forme de résistance, de contestation ou d’expression non conforme aux dictats de N. Sarkozy.
Une stratégie qui met en péril le droit d’expression, les libertés individuelles et collectives des citoyens quels qu’ils soient !
Depuis quelques années on assiste à une criminalisation de l’action syndicale. Les procédures judiciaires contre les militants syndicaux et associatifs se multiplient.
L’exemple de Philippe GALANO est l’un des plus frappants de ce véritable harcèlement. Un licenciement pour avoir participé à une manifestation, une procédure criminelle pour séquestration « pour avoir été présent dans un bureau de la direction des ASF. Un jugement final rendu en 2009 pour avoir (en 2003) lutté pour son emploi, les retraites et s’être opposé à la décentralisation : 3 mois de prison avec sursis (5 ans de mise à l’épreuve) et 20 000 € d’amende.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! 7 ans après, pas plus tard que le week-end dernier, la gendarmerie se présente à son domicile pour effectuer un prélèvement d’ADN sous peine d’emprisonnement. Mais qui est donc l’individu que l’on harcèle à ce point ? Un dangereux criminel récidiviste ? Un terroriste ?
Non il a simplement eu l’outrecuidance de ne pas courber l’échine, de continuer à exprimer ses convictions, à se battre. Elu conseiller régional il a continue à résister au libéralisme, mais aussi au despotisme du Président de région sur la liste duquel il avait été élu !
Il est inadmissible que l’on traite ainsi ce militant. Comme lui d’autres subissent un harcèlement intolérable ! Demain ce sera peut-être l’un d’entre nous !
Il est temps de dire STOP !