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28 et 29 mars : Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée !

Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée (dont le NPA66 est activement partie prenante) organise

mercredi 28 mars

  • A 14h, une visite groupée du « Centre de documentation des Français d’Algérie », dédié à la gloire du colonialisme français, géré par le seul « Cercle algérianiste » pro-Algérie française et financé pour plus de deux millions d’euros avec des crédits de la ville de Perpignan et de l’Etat… !

Cette visite, à laquelle sont notamment conviés des enseignants d’Histoire, sera guidée par l’écrivain Pierre DAUM (auteur entre autres du livre Ni valise ni cercueil) et par Abdelmadjid MERDACI, Docteur d’Etat de sociologie, maître de conférence à Constantine(qui a animé une conférence lors du colloque de la LDH de Nice sur le thème « La fin de la guerre d’Algérie, vue du côté algérien »).

A l’issue de cette visite, sera rédigé un texte à l’attention des enseignants sur l’entreprise de falsification de l’histoire que reprèsente ce soi-disant « centre de documentation ».

  • A 17 h, Pierre DAUM dédicacera son livre à la Librairie Torcatis.
  • A 19h, une conférence aura donc lieu salle CANIGOU (bâtiment du Conseil général, Porte d’Espagne), animée par ces deux historiens sur le thème « 50 après, peut-on parler d’une histoire franco-algérienne non falsifiée ? ».

Jeudi 29 mars

  • Entre 16h et 17h, une dénonciation « théâtralisée » de la stèle pro-OAS du cimetière du Haut-Vernet, avant d’aller assister à la réunion du conseil municipal de Perpignan pour exiger que soit enfin enlevé cet honteux monument qui trône en son centre depuis juillet 2003.

Rappelons que cette stèle porte l’inscription « Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l’Algérie française ». Sur le pourtour du socle sont gravés en petits caractères, 100 noms de membres de l’OAS, morts dans diverses circonstances, dont, et de façon très visible, les noms de leurs chefs : Bastien-Thiry, Degueldre, Dovecar, Piegts.

Il faut donc, une sacrée dose de cynisme et/ou d’obédience à la cause colonialiste de l’Algérie française pour que les trois édiles J-P Alduy, J-M Pujol, S. Simon-Nicaise s’obstinent, encore aujourd’hui, à affirmer qu’«  il n’y a aucune stèle à la gloire de l’OAS à Perpignan ».

Or, comme l’a déclaré le Conseil d’Etat dans son arrêt du 11 novembre 2011 à propos de la stèle jumelle érigée dans le cimetière de Marignane, cette stèle ne constitue pas « un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifeste une prise de position politique et procède à l’apologie de faits criminels ». Et, il ajoutait qu’« en délivrant cette autorisation, le maire (de Marignane) a autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public ». Le Conseil d’Etat confirme ce que de très nombreuses organisations du département n’ont cessé de clamer : « un cimetière est un lieu public où une stèle à la gloire de l’OAS n’a pas sa place, un lieu dont la sérénité devrait être préservée par respect des défunts qui y reposent et de leurs familles ».

Le Collectif appelle à ces initiatives tous ceux qui veulent s’opposer aux mensonges sur les crimes du colonialisme français et à l’hystérie xénophobe et raciste d’aujourd’hui.


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