Nous reproduisons ci-dessous le message envoyé par le RESF
Le secrétaire général nous a appelés dans la journée pour nous dire que l’hébergement était prolongé de quelques semaines pour trois familles, les plus « vulnérables », sur les six (la dame enceinte et les familles avec un bébé de 3 mois et 9 mois). En revanche d’ici demain soir les trois autres familles (avec des enfants de 3 ans, 5 ans, et jusqu’à 10 ans, et une grand-mère) seront à la rue et on ne sait jusqu’à quand.
La réunion de ce soir a permis, grâce aux gens présents, de répondre à l’urgence pour demain soir.
Face à cette situation intolérable et inacceptable, il a été décidé de mener une action symbolique en installant les six familles, avec leurs enfants et leurs valises, place Arago, autour de la statue, ce vendredi 24 mai à partir de 18h et jusque tard dans la nuit, ainsi que samedi même lieu même heure, voire les jours suivants.
Il est conseillé d’apporter des chaises pliantes, des couvertures, de quoi manger et boire (éventuellement nourriture à partager avec les familles), et sa détermination !
Le secrétaire général l’a encore rappelé aujourd’hui. L’hébergement coûte cher et il n’y a plus d’argent. En clair les organisations de l’Etat ne peuvent plus loger les familles, mais comme la préfecture ne peut pas les renvoyer chez elles car leurs pays ne leur délivreront jamais de visas d’entrée, l’Etat ne sait pas quoi faire d’elles et les met simplement à la rue
Manuel Valls entrevoit le problème, puisqu’il propose la création de centres d’hébergement pour toutes ces personnes sans droits ni toits et dans un no man’s land. C’est dire !
La vraie solution, et nous devons être nombreux à le dire, passe par leur régularisation.
A vendredi !