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Contre le gouvernement PS-Medef, la droite et l’extrême droite, TOUTES et TOUS EN GREVE et DANS LA RUE LE 9 AVRIL !

Le NPA 66 appelle à participer à l’action intersyndicale contre l’austérité

Rassemblement à partir de 10h30 place de Catalogne à Perpignan

Le PS vient de prendre une nouvelle claque électorale : il perd plus de la moitié des départements. La droite revancharde derrière Sarkozy rafle la mise avec plus des deux tiers des départements. Le Front National, avec 62 élus, continue son inquiétante progression. Le tout sur fond d’abstention record, tout particulièrement dans les quartiers populaires : Moins d’un électeur sur deux est allé voter, un désaveu cinglant de tous les grands partis.

« Le cap sera maintenu  »…

Hollande-Valls ont bien été contraints de reconnaître leur échec et la sanction. Mais c’est pour aussitôt affirmer leur intention de « maintenir le cap » au service du grand patronat et de la finance capitaliste. Invoquant hypocritement la lutte pour l’emploi, le gouvernement va continuer à diminuer le coût du travail, bloquer les salaires, alimenter le chômage, liquider les services publics… Il prétend se battre contre le FN, mais il continue une politique qui nourrit le désespoir, terreau sur lequel prospèrent les idées et forces réactionnaires, boostées en plus par une politique de discriminations racistes et par des mesures policières et autoritaires qui ne font que leur donner une légitimité.

… contre les classes populaires

Sarkozy plastronne. Il peut dire merci au PS dont il rêve de poursuivre la politique de casse sociale. Comme Valls et Macron, il nous parle du manque de compétitivité de l’économie française qu’il faudrait libérer : supprimer les 35h, liquider le Code du Travail, supprimer les seuils sociaux, etc.

Le FN se présente démagogiquement comme le porte-parole des défavorisés mais il en est le pire ennemi. Marine Le Pen défend les mêmes intérêts de classe que les Hollande et autres Sarkozy. Sa « préférence nationale », raciste et xénophobe, ne vise qu’à dévoyer le mécontentement social et dresser les exploitéEs les unEs contre les autres, au profit des grands patrons « français ».

Réussir le 9 avril pour préparer les suites

Valls et les dirigeants du PS parlent maintenant d’élargir leur majorité… sans changer de politique. Il n’y a rien à attendre de ceux qui, depuis 2012, n’ont rien fait d’autre que la politique du Medef. Avec les défaites électorales, les « frondeurs du PS » mendient un « nouveau contrat majoritaire » pour sauver leur poste. Le PCF (dont certains dirigeants n’ont pas hésité, en s’alliant avec le PS, à venir lui donner un coup de main électoral !) et Jean-Luc Mélenchon appellent à une nouvelle alternative ou à refonder la République. Mais rien ne changera si, par en bas, nous ne reprenons pas l’offensive contre le gouvernement pour mettre en échec sa politique.

Sur nos lieux de travail ou de vie ont lieu des mobilisations pour les salaires et l’emploi, des résistances pour le droit au logement, contre des projets inutiles et destructeurs, pour l’égalité des droits entre Français et immigrés, etc. C’est là que se construit un nouveau rapport de force et que se prépare l’avenir : Pour une politique s’attaquant réellement à l’austérité en rompant avec le capitalisme qui en est la cause !

Depuis des semaines, les politiciens occupent la une. A nous de reprendre l’offensive en faisant de la journée du 9 avril le point de convergence de tous les mécontentements - pour les salaires, contre le chômage et la précarité, pour le retrait de la loi Macron, pour les services publics… - et une étape importante dans la construction, à gauche, d’une opposition au gouvernement unifiant les combats contre l’austérité, le chômage et le racisme.


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