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Jeudi 17 septembre : Journée d’action interpro ! C’est le moment de reprendre l’initiative !

A l’appel de la CGT, de Solidaires et de la FSU, dans le cadre de la journée nationale


Salarié-e-s du privé, du public, jeunes et retraité-e-s, privé-e-s d’emploi : toutes et tous concerné-e-s pour gagner un monde d’après plus juste, féministe, durable et solidaire

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

Jeudi 17 septembre - 10h30

Place de la Victoire (au pied du Castillet) - Perpignan

… Et à 9h30

Pour la défense des libertés syndicales face à une direction « de choc » à la Sécu

Rassemblement devant le siège de la CPAM 66 (rue des Remparts Saint-Mathieu)


Ci-dessous le tract hebdomadaire du NPA

C’est le moment de reprendre l’initiative !

Jeudi 3 septembre, le Premier ministre Castex a présenté un plan de relance de 100 milliards d’euros. Depuis, pas un jour ne passe sans que de nouveaux plans de licenciements soient annoncés. Et la liste des entreprises qui utilisent la crise sanitaire pour couper dans leurs effectifs n’en finit plus de s’allonger : Airbus, Figeac-Aéro, Stélia, Cargill, Renault, ADP, Nokia, Camaïeu… OuvrierEs, employéEs, ingénieurEs, tout le monde est aujourd’hui menacé de perdre son emploi !

100 milliards pour les patrons…

En effet, les 100 milliards mis sur la table par le gouvernement ne sont pas là pour « sauver » des emplois, augmenter les salaires ou développer les services publics. Ils se répartissent notamment entre des prêts avantageux faits aux entreprises garantis par l’État et des exonérations de charges. Ce plan de relance n’a en réalité qu’une fonctionnalité : maintenir les profits malgré la plus grave crise économique depuis 1929.

Macron et son gouvernement veulent nous faire croire qu’en faisant des cadeaux aux entrepreneurs, cela va relancer l’économie et au total profiter à toute la population. Mais c’est bien l’inverse qui va se passer : les 100 milliards d’euros distribués le sont sans conditions, et les capitalistes vont donc s’en servir pour placer cette manne sur les marchés financiers tout en continuant à supprimer des emplois.

Et rien pour l’hôpital public !

La remontée du nombre de malades du coronavirus dans les hôpitaux laisse entrevoir la possibilité d’une seconde vague. Si nous n’en sommes qu’au début, on vient cependant d’apprendre qu’à Marseille, les services de réanimation sont d’ores et déjà saturés. L’étape d’après serait donc, comme au printemps dernier, de stopper tous les autres soins afin de libérer des lits. Mais en quoi est-il plus acceptable de laisser mourir des patientEs du cancer ou de maladie cardio-vasculaires plutôt que des patientEs atteints du coronavirus ?

Voilà huit mois que l’épidémie a commencé et le gouvernement n’a pas été capable de redresser le système de santé. Pourtant, les hospitalierEs et leurs organisations expliquent depuis le début ce qu’il faudrait faire : rouvrir l’ensemble des lits supprimés depuis 15 ans, embaucher 100 000 personnes, socialiser et planifier la production de respirateurs et d’anesthésiants… Pendant le pic de la pandémie, on nous expliquait que ce n’était pas possible dans l’urgence. Mais aujourd’hui, il est tout simplement criminel de ne rien faire en ce sens !

Ils ne nous feront pas taire !

Gouvernement et capitalistes redoublent d’efforts pour nous culpabiliser face au probable retour de l’épidémie. Ce serait la faute aux jeunes qui feraient la fête, aux habitantEs des quartiers qui ne porteraient pas le masque, aux syndicalistes qui organiseraient des manifestations… Pour nous, Macron et le Medef sont les uniques responsables de cette crise économique et sanitaire. Ils ont montré leur incapacité à organiser la société.

Aussi c’est le moment pour les travailleurs et la jeunesse de reprendre l’initiative. Cela pourrait commencer dans la rue, que ce soit ce samedi 12 septembre à l’appel des Gilets jaunes ou le jeudi 17 septembre à l’occasion de la journée de grève interprofessionnelle. C’est à nous de prendre les commandes de la société. Une organisation sur les lieux de travail qui garantisse la sécurité et la protection de touTEs, la réduction du temps de travail, le développement des services publics dont celui en particulier de la santé, la satisfaction des besoins sociaux et non de l’appétit des actionnaires : cela, nous ne pourrons l’obtenir qu’en mettant hors d’état de nuire les capitalistes et les politiciens à leur service.

(Mardi 8 septembre 2020)


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