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Réponse à Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, du Collectif 66 pour une histoire franco-algérienne non falsifiée

Nous publions ci-dessous le communiqué du Collectif 66 pour une histoire franco-algérienne non falsifiée, dont le NPA 66 est partie intégrante aux côtés de plusieurs organisations.

Communiqué

M. Jean-Marc Pujol « réagit » dans L’Indépendant du 21 mai à l’interview publiée dans le quotidien le 16 mai du journaliste-historien Pierre Daum, auteur d’une enquête sur le sort des harkis restés en Algérie après l’indépendance de ce pays (Le dernier tabou).

Sans aucune argumentation, le maire de Perpignan se permet de dénigrer le travail de recherche de M. Daum sur un sujet particulièrement douloureux pour les protagonistes. L’auteur s’appuie sur l’analyse de diverses sources historiques et sur de nombreux témoignages d’anciens harkis restés en Algérie.

Encore une fois, M. Pujol se fait scandaleusement le porte-parole, non des Pieds-Noirs, comme le dit l’article, mais des nostalgiques de la colonisation française de l’Algérie qui persistent dans leur entreprise de falsification de l’histoire franco-algérienne et restent désespérément accrochés au mythe du « bon temps des colonies ». Ces nostalgériques continuent de nier toute tentative un tant soit peu sérieuse d’approcher la vérité historique. Notre Collectif s’élève à nouveau contre ce révisionnisme et lutte pour que Perpignan cesse d’être la capitale des nostalgiques de l’Algérie française.


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