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Perpignan - Rassemblement jeudi 3 octobre : La Cigale et la mairie !

A l’appel du Comité de soutien aux sans-papiers 66

Jeudi 3 octobre 2019 à 18h

Rassemblement devant la mairie de Perpignan, place de la Loge

Oui à un centre d’accueil de jeunes réfugié-e-s à l’emplacement de l’hôtel La Cigale !

En juillet, le Département s’était porté acquéreur de l’ancien hôtel La Cigale situé en haut du boulevard Jean-Bourrat, à proximité de la place Cassanyes. Il s’agissait d’en faire un lieu pour des mineurs non accompagné (MNA) avec 15 hébergements et la création d’une plate forme pour renforcer l’accueil de mineurs étrangers contraints de quitter leurs pays et qui n’ont aucune famille en France. Il s’agit de les aider, entre autres, à intégrer des filières scolaires et professionnelles. C’est à ce titre que la candidature du CD66 déposée dans le courant de l’année 2018, avait été déclarée éligible au FAMI ( fond européen asile migration intégration) avec un financement de 2,8 millions. C’était sans compter sur le maire qui, profitant de ce que la vente n’avait pas encore été finalisée, a usé de son droit de préemption pour bloquer le projet du Département (Ce dernier vient de déposer un recours devant le tribunal administratif pour contester la décision de préemption).

La décision du maire doit réjouir le député et conseiller municipal d’extrême-droite, Louis Aliot, lui qui dès le mois de juin s’était insurgé contre ce projet en usant d’arguments éculés contre la présence de migrants responsables selon ses termes d’« insécurité, toxicomanie, agressions de femmes, insalubrité ». Des arguments toujours aussi ignobles.

Sur un ton plus policé, le maire de Perpignan n’est pas en reste, prétextant que s’agissant des jeunes migrants, « Perpignan en fait déjà assez » (L’Indépendant du 16 septembre). Nous savons nous que c’est faux ! D’autant que l’accueil et la protection des MNA sont exclusivement du ressort du Département et que les communes n’y prennent pas part.

En fait, le maire est farouchement favorable à la construction d’un commissariat de police sur l’emplacement de l’hôtel. C’est une grossière provocation alors qu’il est prévu depuis longtemps d’édifier un nouveau poste de police boulevard Aristide Briand pour remplacer celui de la place Cassanyes. Il est clair que la décision du maire pour empêcher la création d’un centre d’accueil de MNA à l’emplacement de l’hôtel La Cigale n’a pas d’autre but que de donner satisfaction à la droite et l’extrême droit locales et à flatter l’électorat réactionnaire de Perpignan.

Nous nous adressons à l’opinion publique, pour qu’elle s’indigne avec nous du coup de force juridique du maire.

Pour que le projet de centre d’accueil de MNA voit effectivement le jour.En juillet, le Département s’était porté acquéreur de l’ancien hôtel la cigale situé en haut du boulevard Jean-Bourrat, à proximité de la place Cassanyes. Il s’agissait d’en faire un lieu pour des mineurs non accompagné (MNA) avec 15 hébergements et la création d’une plate forme pour renforcer l’accueil de mineurs étrangers contraints de quitter leurs pays et qui n’ont aucune famille en France. Il s’agit de les aider, entre autres, à intégrer des filières scolaires et professionnelles. C’est à ce titre que la candidature du CD66 déposée dans le courant de l’année 2018, avait été déclarée éligible au FAMI ( fond européen asile migration intégration) avec un financement de 2,8 millions. C’était sans compter sur le maire qui, profitant de ce que la vente n’avait pas encore été finalisée, a usé de son droit de préemption pour bloquer le projet du Département (Ce dernier vient de déposer un recours devant le tribunal administratif pour contester la décision de préemption).

La décision du maire doit réjouir le député et conseiller municipal d’extrême-droite, Louis Aliot, lui qui dès le mois de juin s’était insurgé contre ce projet en usant d’arguments éculés contre la présence de migrants responsables selon ses termes d’« insécurité, toxicomanie, agressions de femmes, insalubrité ». Des arguments toujours aussi ignobles.

Sur un ton plus policé, le maire de Perpignan n’est pas en reste, prétextant que s’agissant des jeunes migrants, « Perpignan en fait déjà assez » (L’Indépendant du 16 septembre). Nous savons nous que c’est faux ! D’autant que l’accueil et la protection des MNA sont exclusivement du ressort du Département et que les communes n’y prennent pas part.

En fait, le maire est farouchement favorable à la construction d’un commissariat de police sur l’emplacement de l’hôtel. C’est une grossière provocation alors qu’il est prévu depuis longtemps d’édifier un nouveau poste de police boulevard Aristide Briand pour remplacer celui de la place Cassanyes. Il est clair que la décision du maire pour empêcher la création d’un centre d’accueil de MNA à l’emplacement de l’hôtel la cigale n’a pas d’autre but que de donner satisfaction à la droite et l’extrême droit locales et à flatter l’électorat réactionnaire de Perpignan.

Nous nous adressons à l’opinion publique, pour qu’elle s’indigne avec nous du coup de force juridique du maire.

Pour que le projet de centre d’accueil de MNA voit effectivement le jour.


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