Nous reproduisons ci-dessous la lettre d’information en format électronique du NPA 66, datée du dimanche 29 mars 2020
Le « Poing Rouge » est une lettre d’information du NPA 66 qui permet de compiler l’agenda des luttes locales, ainsi que nos communiqués et les rendez-vous des différents collectifs auxquels nous participons et des organisations dont nous nous sentons proches.
En raison des circonstances dont toutes et tous nous connaissons la gravité, le présent « Poing rouge » sera exceptionnellement consacré à une sélection des articles et communiqués de presse publiés ces derniers jours par le NPA sur la question du coronavirus. L’intégralité de nos textes et vidéos est consultable sur le site Internet du NPA, quotidiennement mis à jour : https://npa2009.org/
“Fabriquer des hélicoptères de guerre plutôt que des bouteilles à oxygène ??”
Le Parlement a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi d’urgence sanitaire. Cette loi indigente quant aux mesures élémentaires de santé publique n’est en réalité qu’un prétexte pour continuer le démantèlement du code du travail et exposer des milliers de travailleurEs à un danger mortel pour garantir les profits
Un crime sanitaire prémédité
Le gouvernement voudrait nous faire croire que nous serions entrés en guerre contre un « ennemi invisible ». Mais les causes qui ont permis la propagation du CoVid-19 sont, elles, bien identifiables. Le gouvernement Macron, tout comme ses prédécesseurs depuis des décennies, a multiplié les politiques d’austérité, faisant des services publics des variables d’ajustement économique, en sacrifiant moyens matériels et humains sur l’autel des réductions budgétaires.
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La prise de parole d’Emmanuel Macron s’est focalisée sur deux thèmes : le confinement généralisé et le fétichisme de la production. La suspension des réformes des retraites et de l’assurance chômage, les promesses d’aides ne masquent pas la réalité d’une politique inefficace et autoritaire.
Interdiction des réunions, des rassemblements personnels, possibilité de légiférer par ordonnances, fermeture des frontières, sur fond de référence à la guerre et à l’Union nationale : c’est toute la vie démocratique et culturelle qui est menacée d’être suspendue, comme l’ont confirmé les annonces martiales de Castaner plus tard dans la soirée. Macron exige le confinement, devenu indispensable à l’heure actuelle selon les autorités sanitaires, mais sans utiliser le mot et sans proposer, par exemple, la moindre mesure pour aider les personnes dont les logements ne sont pas adaptés ou pour les sans-logis. […]
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La loi d’urgence sanitaire autorise le gouvernement à modifier certaines dispositions du code du travail et du statut des fonctionnaires de manière, en principe, temporaire. Le gouvernement entend ainsi prévenir les faillites en cascade, éviter l’explosion du chômage, maintenir autant que possible la paix sociale et garantir un minimum d’activité économique pour préserver l’accumulation capitaliste. Sans surprise, aucune des mesures ne renforce les droits des salariéEs. […]
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Le gouvernement a organisé par décrets depuis le 14 mars le confinement généralisé. Tout en essayant de protéger l’économie, « les premiers de cordée » chers à Macron, plutôt que les salarié·es, lesquels ont compris depuis longtemps que rien ne « ruissellerait » jamais pour eux de l’abondance donnée aux premiers !
En refusant de stopper toutes les productions non indispensables, donc inutiles en ce moment de pandémie, il met les travailleurs en danger. Et il se moque bien d’envoyer sans aucune protection, même si déjà certain·es y ont laissé leur vie, tous les salariés et salariées dont le travail permet d’assurer les besoins vitaux de tous. L’application de ces décrets se fait à coups de militarisation de l’espace public et de sanctions surdimensionnées. Alors pourquoi avoir en plus fait adopter à la va-vite une loi créant un état d’urgence sanitaire (EUS) ? […]
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La crise sanitaire qui nous touche met en avant de manière saillante les inégalités qui traversent la société. Quand les cadres peuvent télé-travailler, les plus précaires continuent à aller au travail, à s’exposer au virus, mais aussi aux contrôles et à la répression. Au-delà du rapport de classe évident, les inégalités de genre sont décuplées également et les femmes se retrouvent en première ligne pour gérer la pandémie. […]
La crise sanitaire qui nous touche met en avant de manière saillante les inégalités qui traversent la société. Quand les cadres peuvent télé-travailler, les plus précaires continuent à aller au travail, à s’exposer au virus, mais aussi aux contrôles et à la répression. Au-delà du rapport de classe évident, les inégalités de genre sont décuplées également et les femmes se retrouvent en première ligne pour gérer la pandémie. […]
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Lundi, Macron s’est posé en chef de guerre contre le coronavirus. L’épidémie menace tout le monde, mais il est clair que ce sont celles et ceux qui sont le plus éloignés de l’accès aux soins qui en paieront le prix fort, et en particulier celles et ceux qui sont privés de tout droit : les étrangerEs sans-papiers. […]
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Lundi, Macron s’est posé en chef de guerre contre le coronavirus. L’épidémie menace tout le monde, mais il est clair que ce sont celles et ceux qui sont le plus éloignés de l’accès aux soins qui en paieront le prix fort, et en particulier celles et ceux qui sont privés de tout droit : les étrangerEs sans-papiers. […]
Nous l’appellerons peut-être bientôt la « crise de 2020 », la « coronacrise » ou le « coronakrach », mais peu importe : ce qui est sûr, c’est que nous entrons dans une crise majeure du capitalisme, et que nous nous en souviendrons parce qu’elle marque la fin d’une époque. Elle va considérablement accélérer le cours des choses, d’une part parce que les classes dominantes vont chercher à nous la faire payer très cher, et d’autre part parce qu’elle peut approfondir la colère et le dégoût que ces classes dominantes inspirent à travers le monde, le sentiment d’injustice qui ouvre la voie de tous les possibles lorsqu’il éclate à la surface de l’histoire. D’où vient la profondeur de cette crise et où peut-elle nous emmener ? […]
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L’impression de l’Anticapitaliste hebdo est provisoirement suspendue du fait de la situation. Néanmoins il reste consultable en version électronique. Vous pouvez en prendre connaissance sur le site du NPA.
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