Face à la crise, notre pays, nos régions ont besoin d’une gauche qui relève la tête, une gauche qui ne se couche pas devant la finance, devant les actionnaires, une gauche qui ne va pas chercher ses alliances à droite, qui se bat et propose ses solutions. Oui la gauche que nous allons élire, doit être taillée pour affronter une droite décidément brutale et arrogante.
Dans notre Département et dans notre Région , comme dans la plupart des régions la droite est en passe d’être battue. Mais, pour que la défaite de la droite soit totale, il faut donner le 14 mars au premier tour le plus de force possible à une gauche de combat, audacieuse et déterminée. C’est ce jour là que les électeurs et les électrices de notre région peuvent le faire en votant npour la liste « À gauche maintenant » rassemblant le Front de gauche, le NPA et d’autres organisations anti libérales.
En Languedoc Roussillon, les médias se focalisent sur la querelle entre le président sortant et la liste du PS . Les actuelles polémiques autour de la candidature Frêche montrent bien qu’il y a quelque chose de malsain dans notre pays et dans notre région. La politique n’est ni un spectacle, ni une cour de récréation, c’est la vie de la cité et des citoyens, sans petites phrases et sans culte de la personnalité.
La vraie question de fond est celle de l’orientation politique. Le PS de Martine Aubry et Dominique Strauss Kahn est il plus décidé que Georges Frêche à combattre les politiques libérales ?
Que Nicolas Sarkozy manœuvre en nous faisant croire qu’il a renoncé au coup de force pour s’attaquer au droit à la retraite à 60 ans, cela ne nous surprend pas. Mais que Martine Aubry se permette de tergiverser sur cette question, voilà qui est inquiétant. Et ne peut on avoir les mêmes craintes avec les listes « Europe Écologie », patronnées par le très libéral Cohn Bendit ?
Quand il faudra dans les régions se rassembler contre la réforme des collectivités locales, contre le pouvoir des financiers et des actionnaires qui délocalisent, contre la dérèglementation des transports, nous aurons besoin d’une gauche qui ne cède pas. Nous aurons besoin d’une gauche qui mette partout en œuvre le projet de régions solidaires, écologiques et citoyennes et qui mène les combats politiques que cet objectif nécessite.
En faisant gagner la liste « À gauche maintenant »le 14 mars prochain, nous ferons gagner le front de l’espoir et nous rendrons possible au second tour une fusion démocratique des listes de gauche face à la droite et au président sortant.
René REVOL, avec François LIBERTI, David HERMET
avec la participation de Francis WURTZ, responsable national du PCF et la participation de responsables politiques nationaux (PG, NPA, …) En présence des candidats des Pyrénées Orientales de la liste « A gauche maintenant ! »