Au nom du sacro-saint dogme néolibéral de la rentabilité maximum, l’emblématique TRAIN JAUNE est aujourd’hui à nouveau menacé. Menacé d’être livré à la finance capitaliste et au seul tourisme.
Tous les politiciens à la botte du Medef – qu’ils soient de droite, du centre ou de la soi-disant « gauche » - n’ont qu’une obsession : augmenter toujours plus les profits des actionnaires. Par une politique d’austérité, de remise en cause des acquis sociaux, de bradage des services publics. Et dans notre département, le Conseil régional PS prépare, de concert avec la direction de la SNCF, une attaque frontale contre le service public ferroviaire. Sur le dos des cheminots et des usagers mais aussi sur le dos de la zone Conflent-Capcir et de la Cerdagne de plus en plus délaissées, sinistrées. L’austérité et la casse du service public frappent plus brutalement encore les personnes et les régions les plus démunies comme la nôtre.
Au contraire de cette politique dévastatrice de rentabilité capitaliste, nous avons besoin d’un service public ferroviaire de qualité qui réponde aux besoins des habitants et de l’environnement et qui aide au développement des activités et de l’emploi.
Aujourd’hui, alors que quelques politiciens locaux partisans des politiques d’austérité et de casse du service public tentent de surfer sur la popularité du Train jaune à des fins personnelles, nous tenons à réaffirmer que c’est par la mobilisation des cheminots et des usagers qu’unis nous ferons échouer ce projet destructeur. Comme en 1990, où une privatisation (initiée à l’époque par un président régional de centre-droit) a été déjouée grâce à la lutte commune des cheminots et des usagers.