A l’appel des syndicat CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES
(Liste complète des rassemblements à consulter sur le site de la CGT 66 ICI)
Ci-dessous reproduit le tract d’appel du NPA 66
Nous sommes à nouveau mobilisés dans la rue contre les politiques austéritaires, répressives, sécuritaires et racistes qui profitent au patronat et à l’extrême droite. Quelques jours après le naufrage dramatique d’un bateau en Méditerranée, où 800 migrantEs ont « disparu », et au moment où, au Népal, la misère transforme un séisme en horrible catastrophe humaine.
L’internationalisme, c’est la solidarité entre les peuples
Les migrantEs n’auraient pas à utiliser les services de passeurs au péril de leur vie s’ils pouvaient circuler librement… Les capitaux eux circulent librement, mais les peuples sont enfermés. Il faut en finir avec la fermeture des frontières de l’Union européenne et assurer le droit d’asile à celles et ceux qui fuient les guerres, la misère, la répression, les catastrophes climatiques…
Fin de la criminalisation de l’immigration, liberté de circulation et d’installation, égalité des droits dans l’Union européenne – ce sont les combats qu’ont à mener ensemble celles et ceux qu’indignent les drames quotidiens d’une mer Méditerranée devenue un véritable cimetière. Et cela, en rupture avec la logique capitaliste qui divise et oppose les peuples et les travailleurEs. Régularisation de tous les sans-papiers ! Totale égalité des droits entre Français et immigrés !
Non à l’Etat de non-droit et répressif !
La loi sur le renseignement, censée lutter contre le terrorisme, autorisera une surveillance de nos données téléphoniques et informatiques et étendra le champ des activités du renseignement policier à l’ensemble de nos mobilisations au nom de la « paix publique ». Adoptée en procédure d’urgence, cette loi attaque les libertés fondamentales comme la présomption d’innocence, la liberté de réunion ou d’expression…
Dans le même temps, le gouvernement révoque des militants syndicaux pour faits de grève, condamne ceux et celles qui résistent contre les grands projets inutiles et destructeurs comme le barrage de Sievens et essaie même d’interdire notre solidarité avec le peuple palestinien.
9 avril, Premier Mai… Ce n’est qu’un début !
Le 9 avril, nous étions 300.000 en grève et dans la rue contre la politique de Hollande en faveur des plus riches. Une seule journée, tout le monde le sait, ne suffira pas à lui donner un coup d’arrêt. Les luttes locales ou sectorielles - comme dans l’Education nationale (avec la grève prévue le 19 mai) ou pour les salaires, l’emploi, les services publics… et contre les discriminations racistes et sexistes, les grands projets inutiles, les catastrophes écologiques… - peuvent donner une nouvelle impulsion. Et, en faisant converger nos combats, construire un rapport de force susceptible de battre en brèche les politiques antisociales et antidémocratiques et d’affirmer à gauche une opposition au gouvernement Hollande-Valls qui, dans la continuité d’un Sarkozy, les mène avec brutalité au service du Medef et de la finance capitaliste.
Plus que jamais, ce Premier Mai, journée internationale de luttes, est placé sous le sceau de la solidarité entre les peuples, et notamment avec le peuple grec écrasé par l’Union européenne. Plus que jamais il est l’occasion de crier que nos vies valent plus que leurs profits. Et d’exprimer la volonté d’affronter ce gouvernement et sa politique de droite, d’en finir avec ce système qui a fait faillite – pour une société enfin libérée de l’exploitation et de l’oppression capitalistes.